L’objectif de ce projet est de combiner différents capteurs environnementaux et de l’état sanitaire.

Dans le cadre d’un projet financé par l’ADEME via l’appel d’offre de l’ANSES, des participants de l’Etude RECORD vont porter à la fois un capteur de bruit et des dispositifs permettant de mesurer de façon ambulatoire l’activité électrodermale, la tension artérielle et la fréquence cardiaque. Cette étude pilote s’appuyant sur l’Etude RECORD GPS, les participants seront également équipés d’un GPS et d’un accéléromètre. L’objectif sera de s’intéresser à la réactivité du système cardiovasculaire aux différentes sources de bruit et aux délais de récupération. Cette étude pilote est portée par Julie Méline, post-doctorante au sein du groupe RECORD.

Dans le cadre de l’Etude RECORD GPS, il est demandé aux participants volontaires de porter  à la hanche un GPS et un accéléromètre du lever au coucher en permanence pendant 7 jours consécutifs.

Après un pré-traitement de ces données au moyen d’algorithmes automatiques, les participants sont enquêtés au moyen d’une application informatique qui permet de visualiser sur un fond cartographique les trajectoires de mobilité, de confirmer ou modifier les informations imputées par les algorithmes et de répondre à des questions sur les activités pratiquées au différents lieux et les modes de transport utilisés.

A partir de cette collecte, nous serons en mesure (i) de caractériser de façon précise les habitudes de transport des personnes ; (ii) d’examiner dans quelle mesure le transport actif contribue à l’activité physique globale ; (iii) d’évaluer l’effet des habitudes de transport sur la santé, et notamment sur le statut pondéral ; et (iv) d’identifier les caractéristiques des environnements qui influent sur la mobilité et les habitudes de transport, et par répercussion sur la santé.

Par ailleurs, les trajectoires de déplacement collectées par GPS permettront de déterminer des expositions aux différentes caractéristiques obésogènes de l’environnement tenant compte des multiples contextes de vie.

L’étude est réalisée en collaboration étroite avec l’Université de Montréal et a reçu des soutiens à la fois d’institutions du monde de la santé (IReSP, INPES, ARS d’Île-de-France) et du monde des transports (DGITM et CERTU du Ministère de l’Ecologie, STIF, RATP, Direction des Transports du Conseil Régional d’Île-de-France).

A la date du 24 juillet 2012, 76 participants ont déjà été inclus dans l’Etude GPS.

Des informations supplémentaires sur l'Etude GPS sont disponibles ici et ici.

Suite à l’appel d’offre 2010 de l’IReSP, nous initions un nouveau projet qui vise à informer les interventions qui cherchent à réduire la prévalence des facteurs de risque métaboliques au travers d’un dépistage précoce et de la stabilisation médicamenteuse de ces facteurs de risque.

Le projet poursuit les objectifs suivants :

(i) examiner s’il existe des disparités d’accessibilité spatiale à l’offre de soins sur le territoire d’étude ;

(ii) étudier les disparités sociales et spatiales de dépistage biologique des facteurs de risque cardiovasculaires, de suivi médical et d’accès aux traitements antihypertenseurs et hypolipémiants recommandés ;

(iii) explorer les mécanismes qui sont à l’origine de ces disparités, en tenant compte, dans une perspective multiniveau, de facteurs mesurés au niveau du contexte géographique de résidence des personnes, au niveau des médecins consultés ou de leur contexte géographique d’exercice et au niveau individuel.

Nous remercions chaleureusement l’INPES et l’IReSP, ainsi que l’Assurance Maladie, pour leur soutien dans ce projet.

L’Université de Montréal et l’Inserm recherchent un candidat au doctorat pour travailler sur les méthodes de mesure et d’analyse des interactions individus/environnements en lien avec les maladies chroniques.

Le doctorat sera principalement réalisé à Montréal avec des séjours envisagés à Paris auprès du Groupe RECORD. Le candidat devra détenir un Master en santé publique / épidémiologie ou en géomatique, et avoir de bonnes capacités en analyse statistique. La supervision sera assurée par Yan Kestens (Université de Montréal, Canada) et Basile Chaix (Inserm, France).

Tous les détails au sujet de cette offre sont rapportés sur le document joint.

Le groupe RECORD prépare actuellement un projet d'étude des disparités sociales et spatiales de recours aux soins.

Cette étude est conduite à partir des données de remboursement de soins de l'Assurance Maladie (SNIIR-AM) qui ont été associées pour chaque participant aux données de la base RECORD, après accord de la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés. De telles données sont exclusivement exploitées à l'Inserm dans des conditions de confidentialité absolue.

A partir des données de soins remboursées couplées à la base RECORD, l'objectif est d'étudier les disparités sociales et spatiales de recours aux soins qui existent en population. Bénéficie-t-on identiquement de soins préventifs dans les différents quartiers ? Existe-t-il des obstacles dans l'accès au système de soins, par exemple aux spécialités médicales, dans certains quartiers ? En cas de problème de santé, par exemple d'hypertension artérielle, a-t-on partout les mêmes chances d'accéder aux traitements qui font l'objet de recommandations ? C'est à ces questions et à d'autres que s'efforceront de répondre nos travaux des comportements d'utilisation du système de soins et d'accès aux soins dans l'Etude RECORD.